Pascal Belly

“ Frédéric Garbe signe une mise en scène glaçante : il amplifie le néant relationnel pour que le vide soit un trop-plein de non-sens. Il rigidifie les mouvements pour les déconnecter de la relation (…). Il instaure un climat insécurisant en jouant avec la musique, bande-son pour flip théâtral et chœur d’une armée de déserteurs.
Peu à peu, chacun semble perdre son statut dans un magma d’intrigues où le non-dit n’est plus un secret, mais un fonctionnement. Les acteurs sont formidables dans cette mise en abîme angoissante : au vide des dialogues de John Fosse, se superpose une mise en scène d’un néant morbide. ”